Depuis que j’ai débarqué à Toulouse, il y a des adresses notoires que j’ai noté dans un coin de mon carnet. Jamais le temps, jamais la bonne occasion. Les restaurants qui sont là depuis longtemps ne reçoive pas l’attention qu’il mérite car ils ne surfent pas sur la nouveauté.
Alors de temps en temps, je me détourne et je m’y rends.
Un restaurant, c’est une histoire d’hésitation. On hésite avant d’y entrer. On hésite sur la table à choisir. On hésite sur l’entrée et le plat. On hésite à rajouter un dessert.
Ce que j’ai aimé au Perche Pinte, c’est cette façon qu’il a eu de ne pas me faire hésiter, de forcer mes choix. L’entrée du restaurant, même si elle est placé là où vous ne l’attendez pas, est indiquée par une flèche. Une fois rentrée, le décor est plutôt convenu, classique et correct. Le menu déjeuner (entrée, plat et dessert) à 18 € est dans la moyenne (très) basse après l’inflation subi ces derniers mois. La carte est clair, on choisi d’un coup, d’un seul, et on se lance.
L’entrée, meringue de petit pois, offre des saveurs plates de petit pois, d’une texture crèmeuse. Les anchois, roulées dans une pâte et frites, donne un coût de croustillant salé. Il ne se passe pas grand chose dans cette assiette.
J’ai fait de mon mieux pour cacher mon désarroi à l’arrivée du plat. Le dressage m’en disait déjà long, mais le coup de fourchette me confirma ce que je craignais. Le filet mignon n’a que très peu d’intérêt, si ce n’est son apport protéique. La purée est quelconque et la sauce au parmesan n’a aucun goût de fromage. C’est raté.
C’est peut-être le dessert qui s’en sortira le mieux. Présentation presque correcte, et un joli dessert de cuisiner qui s’est donné du mal.
En sortant, le Perche Pinte ne m’a pas fait hésiter; je ne crois pas que j’y retournerais.
Les plus : le quartier, le service efficace, le prix du menu déjeuner
Les moins : la cuisine, le bruit de la salle
Le Perche Pinte, 1 Rue Vélane, 31000 Toulouse
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