Je n’avais pas d’à priori sur Cartouches, l’adresse du quartier Saint-Aubin. J’y suis allé un soir, plein d’espoir (ça rime), mais sans attente particulière. Certes l’adresse sent la bistronomie à plein nez, dans la mouvance de ces dernières année, mais rien n’y semblait évident de prime abord.
Deux entrées, deux plats, et deux dessert au choix. Classique, efficace, les codes de la gastronomie du coin de rue sont bien en place.
Service sympathique comme on s’y attends — et c’est tant mieux. Mais avant d’attaquer la sélection de plats, il est de bon ton de se pencher sur la carte de vins, sélectionnés avec soin. On sent l’amour du jus de raisin couler ici, jusque dans les photos de vigneron épinglées sur les murs.



Mais alors que dire des plats ?
D’abord, c’est beau. La présentation est magnifique. L’assiette fait son effet “wahou” en arrivant sur la table. Une fois la dégustation lancé, c’est un peu différent. Je pourrais résumer ainsi: tout manque de peps.
L’œuf piperade et son émulsion oignon en l’entrée est joli à voir, mais laisse assez indifférent. Le plat principal, une lotte accompagné de tomate et de cochon, offre une cuisson impeccable, mais laisse légèrement sur sa faim également.
Le dessert, quant à lui, simple et efficace avec son chocolat blanc, ses pistaches et ses framboises laisse la fin du repas sur une bonne touche, gourmande et sucrée.
À mes yeux, Cartouches a tout pour réussir, le lieu, le décor, le service, la carte de vins, et la cuisine. Il ne manque pas grand chose pour voir cette adresse basculée en incontournable de Toulouse.
Les plus : bonne cuisine, bonne sélection de vins
Les moins : on reste parfois sur sa faim
38 Rue Pierre-Paul Riquet, 31000 Toulouse
✌️