Parfois, il y a des adresses qui touchent. Tout semble vibrer à l’unisson avec vous. On se dit que c’est trop beau pour être vrai, alors on y retourne. Encore et encore. Et à chaque fois ça clique.
Campagne, c’est un peu ça. Depuis que j’ai découvert cet endroit il y a quelques années, je ne peux m’en passer. Alors, non, je ne peux pas y aller tous les jours, mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Le restaurant vient de fêter ses 5 ans, est c’est bien mérité. C’est Grégoire et Léopold qui tiennent l’endroit, et autant dire qu’ils font un taf exceptionnel depuis tout ce temps.
Mais alors, à quoi ça ressemble, Campagne ? Je dirais: à une sorte de cave à manger qui s’est transformé en restaurant bistronomique. On essaye de faire pas de chichi, mais on ne sait pas faire dans la dentelle. Ok, il y a une carte de vin nature à tomber, avec une sélection toujours bien choisi par l’équipe.
Mais en cuisine, ça envoie du très, très lourd. Au déjeuner, c’est formule entrée, plat et dessert pour 22 €. Probablement un des meilleurs rapports qualité/prix disponible dans la ville rose depuis un moment. Et pour chaque plat, deux ou trois choix sont disponibles.
Ok, alors évidemment le jour où je vous vends Campagne comment étant incroyable, ils servent des nuggets de poulet en entrée. Je sais, que ça va vous paraître léger, du coup je vais devoir en faire des caisses.
Le poulet fermier frit en panko et son ketchup maison est une véritable merveille culinaire. La panure dorée et croustillante dévoile une chair tendre et juteuse, offrant un contraste parfait. Le ketchup maison, avec ses tomates mûries au soleil et ses épices savamment dosées, ajoute une touche d’acidité et de douceur qui élève le plat à des hauteurs insoupçonnées. Chaque bouchée est une explosion de saveurs, une symphonie où chaque élément joue sa partition à la perfection. Ce plat incarne l’essence même de la gastronomie : un mariage parfait entre tradition et innovation, simplicité et sophistication.
Voilà, j’en ai un peu fait des caisse, mais c’est vrai que c’était bon.
Pour le plat, il peut paraître plutôt simple en apparence, mais c’est remarquable. La cuisson du poisson est impeccable, certes mais la crème est le point fort de ce plat. Onctueuse, savoureuse, aux notes de basilic, elle emporte le plat dans une autre dimension. On la finit à la cuillère et on sauce jusqu’à la dernière miette. Une claque de bistronomie.
Ce midi-là, pas de dessert incroyable, mais au prix du menu on sait aussi qu’il faut faire des concessions. Mousse basique, fruits goûtus, quelques morceaux de crumble. Rien d’extravagant, mais la juste touche pour finir un repas.
La carte du soir est plus fourni et offre des plats tout aussi incroyable, à partager, autour d’un cru nature séléctioné avec soin.
Pas besoin de vous dire que j’y retournerais.
Les plus : le service aux petits soins, l’aimabilité de l’équipe, la cuisine et la carte des vins
Les moins : il faut réserver par téléphone
32 bis Rue des Lois, 31000 Toulouse
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